Patch Vs Béton
Bonjour Msieudames.
Ce ouikène, c'était un ouikène ateliers.
Samedi : Atelier Patch avec les copines
Dimanche : Atelier Béton avec mon Pou.
Je vous ferais bien un petit comparatif dans un tableau et tout et tout, mais je sais pas faire un tableau, là. Tant pis. On va faire un code couleur, alors. Samedi, en mauve, dimanche, en vert.
Bon, alors samedi, le patch, c'était pour refaire le sandwich du patch de ma grand mère, que j'avais tout fait comme une cochonne, et qu'il était tout plissé, dessous, et dessus, aussi. (Si, c'est possible).
Dimanche, fallait couler le béton pour la chape. (Z'avez vu comme je parle pro?)
Les copines sont donc venues à la maison samedi, et on a commencé tout atelier comme il se doit : par du papotage.
Je me suis levée à la ramasse, j'ai eu la bonne idée d'avaler des gâteaux au réveil, je m'en suis félicitée toute la journée.
On a continué un peu par du papotage, et on a défait tout le cracra que j'avais fait avant. Mais il en restait plus trop, ça a été vite.
J'ai voulu faire comme si j'avais oublié qu'on coulait le béton aujourd'hui, mais avec le bruit de la bétonnière, c'était, comment dire... impossible.
Marido a fait style : le patch, j'y connais rien, et elle en a profité pour broder. Véro et moi, on s'est mises par terre, et on a commencé à scotcher le patch sur le sol. (Enfin, surtout Véro).
Je me suis approchée vaguement de la bétonnière, il était 11h30. (C'est important, l'heure). Mon Pou avait déjà commencé depuis 10h.
On a scotché, puis cousu les 3 épaisseurs ensemble, mais proprement, cette fois. Et on a papoté, rigolé, enfin, c'était chouette.
J'ai rempli des seaux de grave, des seaux de ciment, rempli l'arrosoir, vidé la brouette... Parfois, j'avais le temps de m'échapper pour aller manger une ou deux figues, mais pas plus d'une ou deux, le béton, ça attend pas, il a dit, mon Pou. On n'a pas pu trop papoter parce que la bétonnière ça fait un boucan d'enfer, mais on a rigolé, quand même!
On a tous déscotché, le plaid est maintenant prêt à être quilté. Le gros point négatif de ce machin, c'est que ça nique les doigts, et le dos, aussi, en fait, parce qu'on est par terre pendant longtemps. 2 heures, je pense. Mais bon, ça passe vite, on papote.
A 17h30, (vous vous souvenez, j'avais commencé à 11h30, et mon Pou à 10h), je mettais un pied dans la baignoire. A 17h32, je me suis aperçue que ça faisait vraiment mal de se laver, surtout que je pouvais pas tendre les mains, le ciment, ça brûle.
Donc bilan :
Le patch, ça nique les doigts et le dos, mais avec les copines, c'est quand même achment marrant, on boit du thé, normalement on mange des gâteaux, aussi, mais là, j'avais pas eu le temps d'en faire. On peut aller faire pipi quand on veut, pour ranger, c'est facile, faut juste coller tout le scotch ensemble, et le tour est joué.
Le béton, ça nique tout, les doigts, le dos, les mains, les jambes, niveau marrant, c'est limite, la pelle, je la déteste, pour manger, heureusement qu'il y avait des figues, parce que le repas du midi, on l'a fait à 18h, pour faire pipi, c'est pas possible, parce que les bottes sont collées aux pieds, et on peut pas rentrer dans la maison avec les bottes cradasses. Le seul truc qui m'a plu, c'est à la fin, quand il a fallu tout nettoyer. Mon côté Monica Geller a pris le dessus, et armée d'une éponge, j'ai enlevé toutes les traces de béton sur la bétonnière, sur la brouette, sur les machins, là, pour tirer le béton. C'était chouette! Le cul par terre, qui baigne un peu dans la flotte grisouillante...
Bilan du bilan :
Le patch avec les copines, c'est bien.
Le béton avec mon Pou le tortionnaire, c'est pas bien.
Allez les gens, c'est pas tout ça, mais faut qu'je file.
;-)