La fontaine pétrifiante, Christopher Priest
Bonjour Msieudames,
Lieu : La cuisine
Quand : Hier soir
Personnages : Pou de moi, Moi
Moi, coupant les endives pour le repas :
Roh didondidon, je viens de finir un livre, trop bien sa race !
Pou de moi, tenant une hache à la main (en vrai c'était la nappe, mais hache, ça fait plus viril) :
Ah.
Moi, salopant la plaque de cuisson en voulant faire une béchamel avec du lait de soja :
Oui, c'est l'histoire d'un type, il est grave largué, et il commence à écrire sa bio, et pour pas qu'on le reconnaisse, il transpose tout dans un monde imaginaire. Et figure toi que le livre continue dans le monde imaginaire, avec le même type qui a écrit sa bio dans le monde réel. En fait, on a 2 mondes parallèles, avec le même type qui écrit ce qui se passe dans l'autre monde. C'est trop géant !!! Tout se mélange, le vrai, le faux, didiou, j'ai adoooré !!
Pou de moi, domptant un redoutable prédateur nocturne (en vrai, caressant Limonade) :
Ah.
Moi, versant la béchamel dans les endivojambons :
Mais non, mais je t'assure, c'était géant. Tu l'aurais vu en film, t'aurais dit ouah, strogénial !!!
Pou de moi, deux couteaux à la main, se préparant à dévorer un sanglier (en vrai) :
Ben peut-être. Ben tu racontes mal alors.
Moi, blasard... :
Ah.
Non, sinon, en vrai de vrai, il est super bien ce bouquin, mais irracontable. Je viens de regarder un peu sur le net pour voir ce que d'autres lecteurs en ont pensé, ben sont comme moi, scotchés. C'est ce que j'aime dans la SF, ce questionnement, cette philosophie moderne. La SF permet d'aborder des sujets que la philosophie tradi ne peut pas même pas imaginer, et ça, j'adore. Parce que la SF à deux balles avec les gentils blancs, les méchants noirs, les sabres laser et les Chubakas, ça va bien. Aux chiottes Star Wars !! (Pardon, je m'emballe).
Allez les gens, c'est pas tout ça, mais faut qu'je file.
;-)